samedi 2 avril 2011

de 18h à 20h

18h19 : En faisant recours à la rue et au patriote, l’ex président Laurent Gbagbo a avoué clairement les limites de sa force militaire. Appeler les patriotes et les jeunes dans la rue pour créer le bordel, tuer, piller et éventuellement sécuriser le Palais, n’est-ce pas reconnaître que le rapport de forces militaire est en sa défaveur ? Tel est pris qui croyait prendre ! Laurent Gbagbo et ses forces  qui ne controlent aucune frontière terrestre, aérienne ou maritime ne peuvent recevoir ni armes, ni munitions, ni renforts au moment où les FRCI qui savent le potentiel des poudrières, préparent l’assaut final. Sentant venir la défaite militaire, Laurent Gbagbo rêve debout en croyant que les jeunes aux mains dites nues, pourront le sauver. Alors ! 2011 n’est pas 2004. 

18h00 : Le Cecos lance un appel à tous les ses élements de se rallier immédiatement et sans attendre aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire. Par conséquents il est demandé de mettre aux arrêts tous ceux qui refuseront de rentrer dans la république.
18h00 : Abidjan – combats très intenses au plateu depuis 15min

18h15 La France, avec le président élu de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara, « en appelle solennellement aux parties ivoiriennes pour qu'elles s'astreignent à la plus grande retenue et s'abstiennent strictement de toute violence à l'encontre des civils », selon un communiqué de l'Elysée.

18h20 La RTI, la télévision ivoirienne, est toujours aux mains des partisans de Laurent Gbabgbo.
19h22 : Quatre Casques bleus de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) ont été "grièvement blessés" samedi à Abidjan par des militaires du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, selon un communiqué de la mission onusienne. (AFP)

18h32 : Il y a des combats sur l'autoroute du nord, à l'entrée du troisième pont. Beaucoup de tirs (kalachnikovs et armes lourdes) sont également entendus vers l'Indénié, à l'entrée du Plateau, et sur le Boulevard Lagunaire. Par ailleurs, les combats sont de plus en plus violents à Agban, où les militaires et les mercenaires qui y sont retranchés résistent toujours à l'assaut des FRCI. On présume qu'ils défendent Laurent Gbagbo et ses proches. 
18h35 : Les soldats pro-Gbagbo tirent sur une patrouille de l’ONUCI au Plateau. Bilan: Un soldat ONU tué. Des blessés. 
18h36 : Yopougon, l'entrée nord d'Abidjan, constitue également un autre bastion pro-Gbagbo. Par ailleurs, des tirs sporadiques autour de la caserne de l'armée de terre dans le quartier d'Akouédo-Cocody ont été entendus. 
18h40 : Le Pont Houphouët-Boigny envahi par les patriotes
18h57 : Alerte: Issa Malick Coulibaly serait à l'hotel du Golf. 
19h00 : Des miliciens et gardes républicains camouflés au 1er étage du centre commercial de Treichville en face de la GR, 2 DCA sur le toit du centre commercial et un dernier groupe de miliciens, mercenaires et gardes républicains à déloger du palais de la culture.
19h03 : Selon des témoins, une vingtaine de jeunes "patriotes" auraient été transportés à bord de bateau-bus de la Sotra, mais ils pourraient s'agir, en fait, de FDS en civils car ils avaient des bouées de sauvetage orange autour du cou - détail qui n'est pas saugrenu pour des militaires. 
Ensuite, une centaine de jeunes "patriotes" - des vrais, cette fois, - ont été vus sur le pont De Gaulle. Mais ils se sont vite repliés devant l'intensité des tirs des FRCI. 
19h20 : Témoin Abidjan : "Camp commando de Koumassi est actuellement cerné par les FRCI – Ca ne tire plus, ça négocie » 
19h32 Le communiqué de presse de l'Onuci concernant les Casques bleus blessés : "Abidjan, le 2 avril 2011. Une patrouille d’escorte de l’ONUCI a une fois de plus été la cible de tirs des forces spéciales de Monsieur Laurent Gbagbo, le samedi 2 avril 2011, dans les environs du Plateau, alors qu’elle effectuait une mission humanitaire. Quatre casques bleus ont été grièvement blessés et reçoivent actuellement des soins à la clinique médicale de la Mission. L’ONUCI condamne cette vague d’attaques ciblées des forces spéciales de Laurent Gbagbo contre le siège et les patrouilles de l’ONUCI et assure que ceux qui en sont responsables ne resteront pas impunis." (Onuci)
19h42 : Scènes d’horreur à Cocody. Selon des témoins, ce quartier situé au cœur du régime de Gbagbo a sombré dans le chaos. En ce moment, sauf attitude suicidaire, il est impossible de mettre un pied dehors car tous les combattants sont en civil. Savoir qui est qui est une gageure... Une multitude de corps jonchent certaines rues. Pour éviter la putréfaction accélérée des cadavres - il fait une grande chaleur à Abidjan en ce moment - les combattants les brûlent sur des tas de vieux pneu, ce qui dégage une odeur pestilentielle.
 

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