mercredi 6 avril 2011

Côte d'Ivoire : Film des évènements du merc 6 mars 2011 - suite

12h33 : Laurent Gbagbo retranché dans la résidence Présidentielle à Cocody vient de piétiner une fois de plus les conventions internationales que la Côte d'Ivoire à librement signées. En effet pour repousser les FRCI qui sont à deux doigts de le débusquer, Gbagbo n'a rien trouvé d'autre que de violer les conventions diplomatiques en installant de force, un sniper et des armes de type 12/7 sur le toit de la résidence de l'Ambassadeur du Japon. Un acte grave de violation des droits internationaux quand on connait l'importance d'un Ambassadeur dans un Pays. Laurent Gbagbo veut-il aussi déclarer la guerre au Japon? vraiment cet homme est dans le gouffre.
La résidence de l'ambassadeur du Japon à Abidjan a été attaquée mercredi par des "mercenaires", qui ont ensuite tiré roquettes et coups de canon depuis le bâtiment, a déclaré le diplomate à l'AFP, indiquant que ces hommes se trouvaient toujours en fin de journée devant chez lui.
13h43 : Les conditions de la reddition de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire ont été fixées par le président Alassane Ouattara et non par la France, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie, Alain Juppé. "Les conditions fixées par le président Ouattara sont très claires: il exige que Laurent Gbagbo accepte sa défaite et reconnaisse la victoire du président légitimement élu, nous en sommes là aujourd'hui et hélas la parole est revenue aux armes", a-t-il ajouté
13h45 : A Abidjan, les habitants restent pour la plupart terrés chez eux. Dans certains quartiers, les rues quasiment désertes étaient abandonnées aux pillards, l'eau et l'électricité sont coupées par endroits, les provisions de nourriture s'amenuisent, selon l'AFP.
Mais dans le quartier des 2-Plateaux (Cocody) par exemple, certains étaient sortis faire quelques courses, et des transports en commun roulaient.
13h50 : Du temps du président Houphouët-Boigny, un tunnel secret reliait le palais présidentiel à la Résidence de France. À la fin des années 1990, le président Bédié le fit murer. Une simple paroi de parpaings. Le tunnel a été bétonné par Laurent Gbagbo depuis lors, de peur d’une intrusion par cette voie, durant les heures chaudes de 2004.
13h52 : Le gouvernement angolais, soutien traditionnel de Laurent Gbagbo, mais qui s'est rallié à la position de l'UA reconnaissant Ouattara, ne s'est toujours pas prononcé mercredi sur l'intervention contre la résidence du président sortant.
14h23 : Le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, dont la résidence est assiégée par les troupes de son rival Alassane Ouattara à Abidjan, continuait mercredi de négocier sa reddition avec des représentants étrangers, a annoncé un porte-parole des Nations unies (AFP).
14h25 : Deux conditions on été rendues publiques pour le moment par le chef de la diplomatie française Alain Juppé, qui a précisé qu'elles ont été fixées par le président élu Alassane Ouattara :  il exige que Laurent Gbagbo accepte sa défaite et reconnaisse la victoire de  son rival.
14h25 : DONNER TOUTES LES POSITIONS DES MILICIENS PRO GBAGBO SUR LA RADIO COTE D’IVOIRE SVP … APPELLER VITE POUR SAUVER LES VIES
tel : 03 68 64 81 / 46 0061 66 / 06 72 18 51
14h43 : "Les négociations [entre Laurent Gbagbo et les représentants internationaux d'Alassane Ouattara] continuent, l'ONU offre ses bons offices autant que possible", a indiqué Nick Birnback, porte-parole des opérations de maintien de la paix des Nations-unies. (AFP)
14h45 : Des pillages sont signalés à Cocody Angré 7e tranche, aux alentours du Café de Versailles.
14h50 : CREATION D’UNE HOTLINE (call back) POUR TRAITER LES URGENCES (Blessures par balles, enfants malades, femmes enceintes, grands malades..) : Tél : +233 202 59 89 68 ou +233 202 59 89 69, Juste un bip, et le numéro vous rappelle !
17h37 : les FRCI tentent de sécuriser certains quartiers, mais il est clair que leur priorité est la réduction des derniers bastions des forces pro-Gbagbo. Quant aux Casques bleus de l'Onuci, ils essaient aussi de sécuriser Abidjan, mais leur priorité est de préserver les civils des agressions armées, et moins de faire face aux pillards. Aux dernières nouvelles, des blindés de la force Licorne se sont repliés sur l'ambassade de France (Plateau) pour la protéger, après que les soldats français ont subi des tirs de la part de FDS pro-Gbagbo ce matin.
15h48 : La livraison du Monde d'aujourd'hui, daté du 7 avril, donne quelques détails intéressants sur l'échec des négociations portant sur la reddition de Laurent gbagbo. "Dans la journée [de mardi], écrit le quotidien français, des négociations ont été menées pour tenter d'amener M. Gbagbo à la reddition. La veille, son ministre des affaires étrangères, Alcide Djé Djé, pensait l'avoir amené à accepter de quitter la résidence et de se rendre pour l'annoncer à celle, voisine, de l'ambassade de France, où il était même annoncé "dans une Mercedes noire". Son épouse, Simone, l'aurait dissuadé à la dernière minute de se soumettre à cette humiliation. Peut-être M. Djé Djé s'était-il engagé au-delà de ce que le président sortant souhaitait accepter. Dans tous les cas, ce dernier l'a récusé dans la journée de mardi."
Autre passage, tout aussi intéressant : "Des hypothèses d'exil dans différents pays, des formules d'immunité ont été présentées récemment à Laurent Gbagbo par différents canaux. Dans les semaines passées, M.Gbagbo, qui redoute les poursuites éventuelles de la justice internationale, a beaucoup insisté pour obtenir des garanties d'immunité pour lui comme pour son entourage. Il avait aussi exigé que soient levées des sanctions individuelles gelant les avoirs à l'étranger, notamment aux Etats-Unis."
15h53 : Nous ne savons pas exactement quel impact les événements d'aujourd'hui auront sur la préparation de l'opération militaire sud-africaine.
16h00 : Laurent Gbagbo continuait mercredi de parler avec des représentants étrangers d'une éventuelle reddition, a indiqué un porte-parole de l'ONU. "Les discussions continuent, l'ONU offre ses bons offices autant que possible", a expliqué à New York Nick Birnback, porte-parole des opérations de maintien de la paix des Nations unies. Il a ajouté que l'ONU continuait d'espérer une "solution pacifique" à la crise qui secoue la Côte d'Ivoire. (AFP)
16h23 : GBAGBO A REFUSÉ SA PRIME DE DÉPART - Si le panel de chefs d’État africains s’était, le 10 mars, prononcé pour une « solution politique négociée et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale nommé par le président Alassane Ouattara », il avait aussi, selon ne source diplomatique, offert à Laurent Gbagbo un certain nombre de garanties: immunité juridique, recouvrement de ses avoirs, liberté de circulation et 2 millions d’euros par an. « Il a eu l’occasion de partir la tête haute, il ne l’a pas saisie », ajoute ce fonctionnaire français.
17h38 : Afrique du Sud, le Togo et l'Angola pourraient accueillir le président sortant Laurent Gbagbo si celui-ci acceptait de quitter le pouvoir, a-t-on appris de sources proches de l'Union africaine. (Reuters)             
17h47 : Selon un urgent communiqué à l'instant par l'AFP, les forces pro-Ouattara se sont repliées après l'assaut sur la résidence de Gbagbo.

17h49 : [Exclusif] L’Angola, dont la société d'État Sonangol est actionnaire à 22 % de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), n’a donc pas abandonné Laurent Gbagbo, comme on aurait pu le penser. Luanda a d’ailleurs passé avec le président sortant un accord de défense, signé en mars 2009 par le ministre angolais de la Defense, Kundi Paihama. Depuis plusieurs mois, quelque 92 soldats angolais de l'Unidade da Guarda Presidencial (UGP, unité d'élite), sont détachés à la présidence ivoirienne sous le commandement du colonel Vitor Manena.
Et ce sont des instructeurs du président angolais José Eduardo dos Santos qui ont formé aux techniques de guérilla urbaine, à Abidjan et Luanda, la Garde républicaine de Bruno Dogbo Blé et ceux du Groupe de sécurité du Président de la République (GSPR) de Ahouman Brouha Nathanael. Gbagbo est d’ailleurs le seul président qui a mis sur pied un bataillon de la garde républicaine affecté à la résidence présidentielle (Cocody ambassade).
Selon nos informations, les Angolais souhaitaient se servir du Ghana comme base arrière pour d’éventuelles interventions en Côte d’Ivoire. Mais William Ward, le patron d'Africom[ommandement militaire américain pour l'Afrique. Ils sont basés à Stuttgart (Allemagne)], s'est rendu à Accra en février dernier pour mettre en garde les autorités ghanéennes contre un tel soutien.
18h02 : Alors que les pillages ont repris dans des quartiers de Cocody les Deux Plateaux et de la Riviera, les combattants d'Alassane Ouattara se sont repliés, selon des témoins.
18h22 : Selon des témoins, des tirs d'armes automatiques et individuelles sont entendus dans les quartiers de la Riviera 2 et d'Anono, dans des zones réputées pro-Gbagbo. On ne sait pas encore si les tirs sont dus à des pilleurs ou à des affrontements armés.
18h30 : Abidjan – Massacre à la riviera, tirs nourris arme lourde et rafale bâtiment en feu, tous le monde est à terre

21h03 ; Les forces loyales au président reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale, Alassane Ouattara, ont lancé un assaut contre la résidence du président 
sortant Laurent Gbagbo et se sont repliées dans la soirée. Selon nos envoyés spéciaux, les pro-Ouattara préparent un nouvel assaut dans la nuit.
21h10 : Ambassadeur de Côte d’Ivoire à l’ONU: « Mr Gbagbo est un tueur, un criminel. Il doit aller devant la justice internationale. Voilà! » France 24.
00h00 : Abidjan – de fortes détonations déchirent le ciel du côté de la résidence de Laurent Gbagbo. Des hélicoptères de Licorne, répondant à une demande de l`ONU, ont ouvert le feu dans le secteur de la résidence pour permettre l`extraction de l`ambassadeur du Japon », a indiqué à l’AFP cette source. 2 Objectifs fixés à l’ONUCI: les hélico devaient exfiltrer l’ambassadeur du Japon et localiser les armes lourdes restantes à la résidence (F24). La force française Licorne et des éléments armés défendant la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont échangé des tirs mercredi soir à Abidjan au cours de l’exfiltration de l’ambassadeur du Japon à Abidjan qui était mercredi soir « en sécurité » après son exfiltration par la force française Licorne de sa résidence, située près de celle du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo,a annoncé l’ambassade de France dans un communiqué. La résidence présidentielle dégage de la fumée. la simple présence d'armes lourdes et leur utilisation en zone urbaine (et densément peuplée) pourrait amener l'ONU à intervenir à nouveau pour protéger des civils, selon la résolution 1975 du 30 mars dernier. Quant à l'utilisation d'une ambassade comme poste de combat, c'est une atteinte grave aux conventions internationales qui régissent les rapports entre Etat.

1 commentaire:

  1. On peut donner toutes les garanties qu'on veut à Gbagbo mais les crimes sont perceptibles. ebn plus quand aura mis à nus les crimes économiques dot il a été l'objet, il sera dépouilé de tous ses biens.

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