jeudi 31 mars 2011

Ces évènements se déroulent de 00h à 06h. Ils sont rapportés en temps réel

00h00 : Les forces républicaine ont pris possession de la présidence privée de l’ancien chef de l’état, mai Gbagbo n’y était pas, il cherche peut être quitte le pays.
00h00 : Des "jeunes miliciens" de Gbagbo sifflent dans les rues de Yop-Niangon en demandant aux populat° de sortir pr l'instant sans succès
00h05 De nombreux vols de vehicules perpetres par des jeunes au T-shirt FRCI ont ete signales Des imposteurs qui sevissent actuellement
00h10 Pillages en cours par les miliciens pro-Gbagbo de tous les magasins ds les environs de la pharmacie Bel-air à Yop.
00h15 : Des combats à l'arme lourde se déroulaient dans la nuit de jeudi à vendredi à Abidjan dans le quartier du Plateau, abritant le palais présidentiel, symbole du pouvoir du président sortant Laurent Gbagbo, ont constaté des journalistes de l'AFP.


● Des combats à l'arme lourde se déroulent dans le quartier du Plateau qui abrite le palais présidentiel.
● Le gouvernement d'Alassane Ouattara a imposé un couvre-feu de 21h00 à 6h00 du matin à Abidjan tous les jours jusqu'à dimanche matin et la fermeture de toutes les frontières jusqu'à nouvel ordre.
● Les forces des Nations unies ont pris le contrôle de l'aéroport d'Abidjan.
● La Maison Blanche fait pression pour obtenir de Gbagbo qu'il lâche la barre et prévient qu'il devra rendre des comptes en cas de violences à Abidjan.
● Des chars de l'armée loyaliste sont positionnés autour de la RTI



01:28 : Plateau: des Combats à l'arme lourde dans la cité 


  • Des combats entre forces pro-Ouattara et forces pro-Gbagbo ont éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi dans les environs du camp Gallieni, un important camp militaire situé non loin du palais présidentiel dans le quartier administratif du Plateau. Les crépitements d’armes automatiques suivis de détonations d’armes lourdes se sont multipliés dans le quartier qui avait pris l’allure d’une « ville morte » depuis la matinée. Des témoins contactés par Xinhua ont fait état d’affrontements à l’arme lourde entre les deux forces à la résidence du président sortant Laurent Gbagbo dans le quartier chic de Cocody. Par ailleurs, la RTI (télévision publique ivoirienne) a cessé d’émettre depuis plusieurs heures après que des combats pour le contrôle de ce média eurent éclaté. « Le signal de la télévision a été coupé, mais je ne ne sais pas qui contrôle les lieux ». Le camp Ouattara a pour sa part affirmé à des journalistes qu’il a pris le contrôle de la RTI. Toutefois, des tirs sporadiques étaient encore entendus dans le périmètre des locaux de cette télévision publique. Les forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, forces pro-Ouattara) ont amorcé depuis plusieurs jours une offensive sur le territoire national. Elles ont pris le contrôle de plusieurs villes stratégiques à l’ouest, au centre, au sud-ouest et à l’est du pays à l’issue de violents combats avec les forces pro-Gbagbo. Les affrontements font rage à Abidjan alors que le gouvernement Ouattara a décrété un couvre-feu allant de jeudi à dimanche de 21h00 à 06h00 (heures locales et GMT). Les habitants d’Abidjan ont vécu, entre le jeudi 31 mars et le vendredi 1er avril 2011, une nuit d’intenses combats. Des tirs nourris ont retenti depuis le début de soirée dans plusieurs quartiers de la ville. Laurent Gbagbo n’a jamais été aussi menacé. Les partisans d’Alassane Ouattara ont intensifié leur offensive à Abidjan durant la nuit du vendredi 1er avril 2011. Des combats à l’arme lourde ont terrorisé la capitale économique ivoirienne.
    A Cocody tout d’abord, où des combats se sont déroulés autour de la RTI, la radio télévision ivoirienne, qui a cessé d’émettre depuis 22 heures 45, heure d’Abidjan (0 heures 45 à Paris). Selon un témoin contacté par RFI, c’est un véritable déluge de feu qui s’est abattu sur la RTI avant que les forces favorables à Alassane Ouattara en prennent finalement le contrôle.
    Laurent Gbagbo n’est plus localisable
    Les tirs se sont ensuite concentrés sur la cité Mermoz, l’un des quartiers généraux des jeunes patriotes favorables à Laurent Gbagbo. Selon ce même témoin, une pluie d’obus et des tirs nourris ont visé la résidence de Laurent Gbagbo, elle aussi située dans le quartier de Cocody.
    Enfin, dans le quartier du Plateau, où se trouve le palais présidentiel occupé encore récemment par Laurent Gbagbo, un témoin affirme que les murs ont tremblé sous l’intensité des tirs. Le président battu n’est plus localisable depuis plusieurs heures.
    Il semble que les forces ouattaristes emploient les grands moyens face aux éléments de la garde présidentielle et au dernier carré de soldats fidèles à Laurent Gbagbo. Les habitants de différents quartiers d’Abidjan touchés par les combats sont terrorisés par l’ampleur des détonations et des tirs. Des militaires français de l’opération Licorne s’étaient déployés hier jeudi dans certains quartiers de la capitale économique ivoirienne pour protéger les ressortissants étrangers et notamment les Français.

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